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☮ ‘BB’ Kheez (redvines — ali michael) l’entraînement est fini, une heure à se trémousser, mini-jupes dans les airs, sur le gazon du stade sous un soleil brûlant et le regard des footballeurs qui attendent bien sagement, ou pas forcément, de s’entraîner, eux aussi. à mon avis, ça les arrange surtout de pouvoir nous reluquer juste avant de faire les brutes. on atteint les douches, et comme toujours, je suis la dernière, parce que je suis incroyablement lente, mais qu’importe. « à demain bb ! » qu’elles me crient toutes en chœur. oui, à demain les filles, à demain. j’entre sous la douche, ferme les yeux, et m’étire. un bien fou. puis j’entends des pas, et me dis qu’une des filles a dû oublier ses affaires, alors j’ignore. j’ignore, jusqu’à ce que je remarque qu’aucun casier ne claque, et la porte ne se rouvre pas. je me retourne alors, et le vois, là. face à moi, à m’observer. depuis combien de temps ? par réflexe, je cache mon corps avec mes bras frêles, les sourcils froncés. « au cas où t’aurais pas remarqué, t’es pas dans les bons vestiaires, va-t’en » il ricane. moi, ça m’fait pas rire. « t’essayes de cacher quoi, tes piqûres de moustique ? t’es pas la première que j’vois à poil, tu m’impressionnes pas » oui, ben moi, c’est la première fois qu’on m’voit à poil. il va s’barrer, oui ? « mais casses-toi, abruti ! essaye pas de me reluquer, casses-toi ! » il enfonce ses mains dans ses poches, et m’lance « ça risque pas, y a rien à vouloir reluquer, là », puis s’en va, sans demander son reste. et j’crois que là, j’ai loupé un épisode, j’ai pas tout compris. et maintenant, j’dois me dépêcher parce qu’andrea va me tuer si je suis en retard.

je me trémousse sur la musique qu’ils passent dans la maison, refuse gentiment quand on propose de m’offrir à boire, répliquant que j’ai déjà un verre –verre que je tiens dans la main depuis le début de la soirée, toujours le même, je refuse de boire de l’alcool, mais chut. les filles gloussent, la porte d’entrée ne fait que s’ouvrir et se fermer, certains sont déjà montés à l’étage. une soirée banale, typique. et puis il rentre. le mystérieux mec des douches. ashleigh, à côté de moi, roule des yeux. « non mais qu’est-ce qu’il fait là, lui ? il s’y croit vraiment, hein » et moi, j’y comprends encore moins. qui c’est, bon sang ? « mais, qui c’est ce mec ? » « c’est nikki, un nouveau, de l’équipe de foot. mignon, mais con, si tu veux mon avis. il est populaire alors qu’il vient juste d’arriver, mais il a pas la carrure de meneur, sans le foot, il serait in-vi-sible. » ah, un nouveau alors. c’est intéressant, c’est bon à savoir. un con, je suis du même avis qu’elle. n’empêche que.. il m’intrigue, beaucoup. il passe devant nous, se sert à boire et, alors qu’il les regarde toutes, absolument toutes, il ne m’adresse même pas un regard. vexée ? oui,  un peu. je le vois aller directement dans le jardin, cigarette au bec, alors je le rejoins. j’vais jouer avec le feu, j’vais peut-être même m’en brûler les ailes, mais tant pis. « passes m’en une, voyeur » « mais bien sûr, planche à pain » connard. j’attrape la cigarette qu’il me tend, l’allume, tire une bouffée. bon dieu, ça arrache, je réprime une quinte de toux, et note dans un coin de ma tête qu’andrea devra m’apprendre, je crois. et tout va vite, très vite, trop vite. je me retrouve à l’embrasser contre un mur, et sa main atteins mes fesses, je réalise. je lâche ses lèvres, et recule. « qu’est-ce tu fais avec bb, toi ? » la voix d’un des footballeurs résonne, rauque. immédiatement, nikki bat en retraite. « fallait l’dire qu’la planche à pain était réservée, j’peux pas deviner » le poing de mon ‘sauveur’ s’abat contre le nez de nikki. bon, ça, c’est fait. « tu respectes bb, merci » ashleigh, qui accompagnait le rustre m’attrape par la main et m’entraîne à l’intérieur. « heureusement qu’on est venus, il s’prend pour qui, lui ? » ha. peut-être que j’voulais rester un peu plus longtemps dehors, à ses côtés moi, qui sait ?

les cours sont finis, je rentre à la maison à pied, mes écouteurs vissés aux oreilles. un pick-up ralentit à côté de moi, je tourne la tête le vois nikki. je soupire, mais souris à l’intérieur. ouais, j’suis quand même contente de le voir, je l’avoue. « j’te ramène chez toi ? » j’hausse les épaules, nonchalante, et monte dans le pick-up. bon, dans ma tête c’était plutôt ‘oh ouuuui, volontiers, j’osais pas te le demander’ mais on restera sur un haussement d’épaules. « désolée pour l’autre soir, j’avais pas prévu qu’on viendrait te frapper » en même temps, j’aurais pu m’en douter, vu que je suis choyée et protégée comme une princesse, tout en étant convoitée comme un morceau de viande. étrange monde. « c’est rien, il m’a pas cogné bien fort, j’suis résistant » je lève les yeux au ciel, mais vérifie quand même d’un coup d’œil qu’il aille vraiment bien. des fois que, sait-on jamais. « voilà, j’habite là, tu peux t’arrêter, merci. » je vais pour ouvrir la portière, il attrape ma main au passage et me tire pour m’embrasser. je fronce les sourcils, surprise. « tu veux que j’te dise un secret, bb ? » mon cœur s’emballe, j’ignore ce qu’il a à me dire, mais j’appréhende. « je crois que tu te fais passer pour une meneuse de claques ouverte, même très ouverte, mais qu’en vérité t’es une pucelle qui a peur » je me fige, d’un coup. comment il sait, lui, tout ça ? puis, il éclate de rire d’un coup, ce qui me surprend encore plus. j’sais plus quoi faire, j’ose plus bouger. « allez, à demain planche à pain ! » je sors du pick-up totalement déstabilisée, perdue.

en gros ; bb est complètement intriguée et attirée par cet énergumène un peu trop.. trop. elle est perdue face à lui, ne sait jamais sur quel pied danser. un coup il est adorable, un coup il l’envoie sur les roses. un coup il l’embrasse, un coup il la traite de noms d’oiseaux. et le coup de la pucelle l’a encore plus déstabilisée, parce que c’est la stricte vérité, vérité qu’elle s’évertue à cacher à tout le monde, et ça la tuerait qu’il le sache. alors que lui, il n’en sait rien en vérité, il a dit ça comme ça, parce qu’il aime l’emmerder, la déstabiliser, rien de plus. c’est son passe-temps, la faire chier. peut-être qu’au fond, qui aime bien châtie bien. pour l’instant, c’est difficile à dire, mais il n’y est pas indifférent, à la planche à pain, c’est sûr. qui sait vers où ça va les mener, toute cette histoire. et peut-être qu’un jour il finira par se demander pourquoi elle a tiqué comme ça quand il lui a dit son ‘secret’, peut-être qu’un jour il comprendra son manège, à la bb.

le pseudo ; bon, j’ai pas vraiiiiment d’attentes au niveau du pseudo, c’est vraiment au choix, en fait. j’ai mis nikki pour le scénario (et parce que j’aime bien), mais ça n’engage à rien du tout. ça peut être nikki, rian, ou autre prénom court, comme tu veux, j’aime les prénoms courts. ou alors même un prénom long, y a pas de soucis mais il serait appelé par un surnom tout le temps. (j’aime les appellations courtes, si t’as pas compris  )

l’avatar ; alooors. j’en ai pas mis pour la simple et bonne raison que j’aime pas vraiment obliger les futurs candidats. ceci étant, j’ai des idées en tête, pour la vision physique que je me fais de notre petit gars, alors voilà quelques exemples : jake cooper, karolis inokaitis, eliott margueron, juan cruz, ben nordberg, blu equis, george elliott, paul farley, breeeeeef vous avez compris l’genre (j’ai de groooosses préférences pour karolis, paul et george, ceci-dit  ). oh puis, si le manque de ressources sur bazzart t’embête, je peux te faire pleiiiiiin d’avatars, avec amour et tout et tout. m’enfin, si aucun ne te plaît, tu peux toujours m’en proposer, j’suis ouverte 

l’histoire ; t’as vu, là aussi j’ai pas mis grand-chose. parce que là non plus, j’aime pas vraiment imposer. j’aimerais juste garder le fait qu’il vient juste de débarquer au lycée de tuscaloosa, c’est la seule partie non négociable (hormis le lien, bien sûr  ) après, tu fais ce queeee tu veux de lui. (ne le prostitue pas, s’il te plaiiiiiiiit   )

présence ; bon. j’ai un bts à passer dans quelques mois personnellement, alors en général, je n’passe pas tous les soirs, et quand je passe, je ne rp pas forcément en semaine, sauf si c’est une semaine tranquille. donc sincèrement, si tu ne peux rp que le we, ça ne me dérange pas. mais bon, évite de me faire une seule réponse par mois quoi. en gros, j’veux juste quelqu’un qui n’va pas m’abandonner :lol:

autres ; bon, évidemment, les fautes, le blabla habituel. on s’en fout. j’aimerais bien que tu respectes le côté années 90, même si ça me semble une évidence, on sait tous qu’il risque d’y avoir des discordances, mais si tu peux les éviter, c’est cool. c’est simple, quand tu veux parler d’un film, une musique, une technologie, cherche vite fait sur google pour voir si c’est cohérent avec l’année (1992) et c’est vite fait, j’te promets, j’le fais beaucoup. parce que j’crois qu’y a rien d’pire que de n’pas être dans le contexte t’sais 

breeeeeeef. j’arrête de te saouler. je t’aime.