let me be your dangerous girl — Jorweney

“ JORDAN & ARWEN & CASEY „
Mercredi matin. Arwen aimait bien le mercredi. Elle avait peu d'heures de cours, et c'était un vrai plaisir des yeux pour elle que d'avoir physique, car le prof était assez sexy. Ce mercredi là, Elle avait décidé de voir Casey l'aprem, pour essayer de le faire sortir un peu, et l'empêcher de raconter n'importe quoi. C'était quasiment mission impossible de sociabiliser Casey. Elle aurait bien aimé demander à Charlie et Sidney de l'aider, mais ces deux blaireaux étaient ENCORE collés. Il fallait aussi beaucoup de courage pour aller voir Casey si il était seul, et puis, pour couronner le tout, Arwen avait un autre cas à gérer: Jordan ou le bouc-émissaire du lycée. Bon sang, elle n'était pas une assistante sociale! Mais bon, autant faire d'une pierre deux coup et faire que ces deux cas se rencontrent. À la fin du cours de physique, Weennie, tout sourire prit Jordan par la main et l'amena jusqu'à son pick-up. Elle le fit monter et elle conduisit alors jusqu'à chez Casey. Ni une, ni deux, elle fonça vers la porte et toqua super-vite. A peine Jordan descendait il de la voiture qu'Arwen était déjà dans la maison, en train de faire la bise à Casey. « J'ai ramené un pote, Caz, ça te gêne pas j'espère? Tu verras, il est cool! » Arwen avait le don pour exaspérer les gens, mais aussi pour se faire des amis, et elle espérait de tout coeur qu'elle ferait d'eux des amis.

" Casey ? Cassandre, tu m'écoutes ? C'est pourtant extrêmement important, ce que j'ai à te dire. Tes notes sont trop basses, ces derniers temps, et..." L'adolescent hocha machinalement la tête, plus très sûr déjà de ce à quoi il venait d'acquiescer. Peu importe, la conseillère d'orientation était déjà repartie dans une tornade de mots, rapide, à tel point qu'il n'arrivait plus à en saisir le sens. Déjà, dans son esprit, Casey ne voyait plus que ces images de lettres dansantes, prenant son envol, comme des oiseaux. Des oiseaux, bonne idée il aimait bien les dessiner, oui, il pouvait déjà griffonner quelques esquisses dans un recoin de sa tête. A la fin du long discours, Casey remua à nouveau vaguement la tête, rassembla ses affaires, et prit la route le menant jusqu'à chez lui. Ce jour-là était relativement calme, en terme de cours. Le frisé aurait très bien pu demander à son oncle de le ramener à la maison en même temps que sa cousine, seulement, aujourd'hui, il n'en ressentait pas la moindre envie. Il voulait se sentir libre, pas en cage dans une machine de ferrailles. Avant même que le brun ne s'en soit rendu compte, il avait déjà, par habitude, ouvert la porte menant jusqu'à l'entrée de la maison. Il avait jeté son blouson dans un coin, sans trop voir où il avait atterri et s'était mis à dessiner, puis à peindre, frénétiquement, troublé une heure plus tard (le temps passait trop vite, lui filait entre les doigts) par l'arrivée d'Arwen, qui lui claquait deux baisers sur les joues, comme toujours. Et comme toujours, lui avait les mains colorées, tâchées, autant que son front, peut-être même que ses vêtements avait souffert de son inspiration et sa négligence. Il haussa les épaules aux questions de son amie et dévisagea l'incconu, pas tant étranger que ça, en guise de salut, maladroitement, il posa une poignée de secondes durant sa main sur son épaule et se détourna, pour retourner à ses croquis. -J'ai déjà tes yeux, quelque part. Lança-t-il comme premiers et seuls mots, à Jordan. Il aimait dessiner des yeux, il en avait des tonnes, des centaines dans ses carnets, tous appartenant sûrement à quelqu'un du lycée.

Comme tous les matins, Jordan récitait ses prières. Il demandait pardon au seigneur d'avoir péché en pensant seulement à avoir des amis au lycée. Personne n'avait le droit d'entrer dans sa chambre qui ressemblait à un autel d'église. Demandant également la force de résister aux tentations, l'adolescent se rendit en cours. Le lycée était un mauvais lieu à fréquenter mais il n'avait pas le choix d'y aller. Personne ne lui parlait et ça lui allait très bien. Mais il s'y sentait seul et avait peur si quelqu'un lui parlait. Excepté son cousin Gregg, qu'il salua une fois dans les couloirs.

Les heures s'étirèrent et Jordan avait hâte de rentrer chez lui, réciter d'autres prières et il avait même prévu d'aller se confesser auprès du prêtre de son quartier. Mais on décida d'autre chose pour lui, il se retrouva dans l'objet du démon de sa camarade Arwen et il avait peur. Il n'était pas à l'aise dans ces petites boîtes qui pouvaient aller très vite. Il se retrouva vite chez quelqu'un d'autre. Il allait encore péché. Et le diable allait se manifester, il le savait. Il murmura une prière tout en suivant Arwen chez l'inconnu.

Il continuait de prier fortement, il ne voulait pas que le diable s'empreigne de lui. Il se cacha à demi derrière Arwen et il entendit l'inconnu lui parler. Alors Jordan lui répondit également:

"Tu n'as que les yeux du diable, le seigneur est contre ça.. la tentation est trop grande.... Il va falloir prier pour ton âme... Sinon tu iras en enfer..."

Jordan se remit à prier silencieusement, il ne voulait pas que les ténèbres l'emportent, pas maintenant.

Arwen sourit en voyant Casey couvert de peinture. Ça la faisait toujours sourire, elle trouvait qu'il avait du talent, il avait dessiné les yeux d'Arwen un million de fois, mais il avait aussi fait de sublimes portraits d'elle, que des trucs super pour flatter l'égo de la demoiselle. Bon, le talent de Casey était à la hauteur de sa folie, et à peine était elle entrée dans la maison qu'il baragouina un truc glauque. "On est pas sortis d'affaire" pensa elle. Elle tira Jordan par la main pour qu'il entre. Il répondit un truc encore plus glauque qui fit tressaillir la brune. « Non, jordan, on a dit stop les démons et dieu! Tu t'en rappelles pas? Bon, Caseyet si tu nous les montrais ces yeux? »À l'extérieur, elle sourait, mais bon sang, à l'intérieur, elle ne pensait qu'une chose pitié faites qu'ils deviennent vite moins barges, je vais pas tenir longtemps avec de tels cas. Elle ne lâchait pas la main de Jordan, de peur que ce dernier ne se barre en courant. Il en serait capable, elle le savait. Elle le tira jusqu'à là ou Casey avait l'habitude de peindre, et après de longues minutes de silence de la part des garçon, elle soupira « Bon, Jordan, casey, Casey, Jordan. Les présentations sont faites, donc je sais pas, si on parlait de quelque choses? » Par pitié, autre chose que dieu, le diable ou les yeux. « Tient par exemple, euuux... Tu peignais quoi Caz? » Elle espéra au fond d'elle qu'il n'était pas en train de peindre à Démon-Dieu couvert d'yeux, sans quoi elle n'aurait plus qu'à partir en courant.

Casey se perdit dans les diverses pages d'esquisses, essayant de retrouver les deux prunelles bleues qui aujourd'hui le toisaient, il ne s'arrêta qu'une demi-seconde, pour relever la tête vers lui et haussa les épaules doucement. Il ne croyait pas en Dieu, en tout ça de toute façon. Ses grands-parents à son contraire, étaient des personnes très pieuses. Casey avait cessé de vouloir crier sur tous les toits l'inexistence du tout puissant auquel énormément d'hommes et de femmes croyaient depuis un long moment déjà. L'adolescent écouta d'une oreille distraite les paroles de son amie, si l'on peut dire, à chaque fois, il perdait le fil. Encore et encore, comme un disque qui tourne à l'envers ou une langue étrangère, pour percevoir à la place des nuances, des idées nouvelles et intéressantes.
- J'en ai trop, je ne les retrouverai sans doute pas, Arwen.
Son doigt s'enroula autour d'une de ses boucles brune, la faisant tortiller comme un enfant en quête de distractions.
- Ce que je peignais ?
Tout à coup, les yeux de Casey s'illuminèrent, et, alors qu'il venait de s'appuyer sans aucune grâce contre la table, il se releva brusquement.
- Des oiseaux, dans le ciel. Ou plutôt des mots. Des paroles envolées, portées par le vent. Comme les secrets, ou de la musique. Cassandre se para d'un sourire éclatant, celui qui se montrait passionné, fier comme jamais, et désigna son oeuvre, pas encore tout à fait achevée, qui trônait sur un chevalet. - Ils sont beaux, hein ? Mais il manque quelque chose, encore. C'est vide, trop vide.

Jordan lâcha la main d'Arwen pour regarder les peintures mais soudain, il décida de partir sans rien dire, c'était de la tentation. Jordan n'avait jamais rien ressenti jusque là mais le brun avait osé lui faire ressentir quelque chose et ça lui faisait peur. Il s'était juste éloigné de quelque pas et avait entrepris d'implorer le ciel de l'aider à surmonter cette épreuve. Jordan resta sur la pas de la porte, observant ce Casey. La tentation était encore là. Jordan réprimanda son envie d'embrasser ses lèvres. Le diable poussait la tentation très loin, il devait fuir.

Prenant son courage à deux mains, il murmura:

"Je ne peux pas rester, ce lieu est le lieu de toutes les tentations... "

Puis il se mit à courir en direction de la sortie, abandonnant ses affaires. Il s'en fichait bien, il continuait d'implorer le ciel de ne plus être tenter. Sinon, le diable allait lui dire de faire du mal et ça Jordan ne le voulait pas.

Casey montra alors une toile couverte de sublimes oiseau qui arracha un cri d'étonnement à Arwen. « C'est superbe. Mais tu as raison, il manque quelque chose à cette toile. De l'amour. Les peintres, ils ont toujours le coeur brisé, ton tableau, il est superbe, mais il manque cette douleur, celle de l'amour. » Elle ne savait pas d'où elle sortait ça, mais elle avait foi en ces paroles. C'est là qu'elle réalisa qu'elle avait peut être dit une bétise. Elle vit Jordan s'agiter. Sa main moite filait peu à peu de la sienne. Non, non, non, t'en vas pas s'il te plais! Trop tard. Une histoire de tentation, et une fuite qui la suit. Arwen soupira et le suivit « J'me dépêche Caz! » Weenie aimait la course. Elle avait toujours aimé ça. Le sport, c'est un truc qu'elle adore. Courir, sauter, enjamber, nager, atterrir... Mais là, elle se sentait pas de faire 3 kilomètres à la recherche d'un détraqué chrétion qui pensait trouver le diable en Casey. C'est vrai quoi, trouver plus gentil que Casey, c'était mission impossible. Certes, il était barge, mais elle l'adorait. Elle rattrapa Jordan quelques mettres avant la voiture, il avait l'air déboussolé. « Jordan, jordan, jordan. Chuuut. Il n'y a pas de tentation d'accord? C'est une maison normale. Et si tu faisait une petite prière? Je te promet que rien ne te tentes à l'intérieur. Regarde, on prie ensemble? » Elle n'allait plus aussi souvent à l'église qu'avant, mais il lui restait en mémoire quelques prières, prières qu'elle récita tendit qu'elle prenait les mains de Jordan pour l'encourager. Et toujours en tennant ses mains, elle rentra dans la maison a reculons, priant intérieurement pour qu'il ne parte pas.

"Merci, Arwen. " Casey n'avait pas semblé très enthousiaste, ailleurs, pour changer, mais ses joues s'étaient colorées un instant, signe que le compliment lui faisait plaisir. "Je..mh, je retravaillerai dessus plus tard, alors, mais si je dois avoir mal pour qu'elle soit parfaite, alors je préfère autant que la peinture reste comme ça. " Tout en parlant, les yeux du frisé avaient pris la direction de Jordan, qui n'avait pas l'air très emballé. En fait, il s'en fichait probablement, comme beaucoup d'autres, ce dont il se fichait également habituellement. Mais l'ignorance, même sans mépris, lui serra le coeur, aujourd'hui. L'adolescent ouvrit la bouche, ressentant soudainement l'envie de combler le silence. Aujourd'hui, Casey n'avait définitivement plus envie de s'écouter penser. Mais alors, Jordan s'enfuit, ses lèvres formèrent un "o" surpris. Tête baissée, le peintre attendit sagement et sa main battait la mesure sur la table, et plus vite qu'il ne l'eût cru (d'accord, des milliers de détails, de quantités de données inutiles étaient venus s'entrechoquer dans son esprit), Arwen et Jordan répondaient présents. La première idée qui lui vint en tête fut de s'excuser, après tout, il avait forcément fait quelque chose de mal, peut-être que ses oeuvres le rendaient mal à l'aise, il n'avait jamais été très branché psychologie, il ignorait absolument tout de ce qui pouvait bien se passer dans la tête du jeune homme. Alors, avec hésitation, le frisé s'approcha de lui, comme d'un animal blessé, et l'étreignit quelques secondes, en lui chuchotant quelques mots. "Si tu n'aimes pas tout ça, je peux les éloigner. " Il retourna à sa place, offrit un sourire ravi à Arwen et se hissa sur la table.

Il se fit rattraper rapidement par Arwen qui essayait de le rassurer, mais elle ne comprenait pas. La tentation était si grande que l'adolescent n'allait pas résister. Et il aurait péché. Le ciel ne lui pardonnait jamais. Reconnaissant que la jeune fille veuille prier avec elle, il murmura:

"Merci mais aucune prière ne pourra m'aider... aucune... Même la confession ne sera pas assez...."

Et elle le ramenait doucement l'objet de son désir, désir qu'il devait réprouver. Le jeune garçon regarda l'autre, non, il ne pouvait pas et pourtant. Ses lèvres l'attirait de plus en plus. Jordan se rapprocha de Casey et il posa ses lèvres sur les siennes, c'était quoi ce qu'il venait de faire? Il avait peur de lui même. Il était en train de pécher. Le diable allait lui dire de faire du mal à quelqu'un. Sa famille? Ses cousins? Ses parents? ou lui même? Jordan frissonna d'avance. Il avait vraiment peur. Pris d'une panique soudaine, l'adolescent sentit les larmes lui monter aux yeux, et il partit s'enfermer dans une pièce. Se laissant glisser contre un mur, il implora le pardon, pardon qu'il savait qu'il n'aurait pas.

Tandis qu'elle faisait entrer Jordan, il murmura que rien ne pourrait l'aider. Elle se dit soudain qu'il s'était passé une chose grave, et elle s'inquiéta. Non pas qu'elle soit d'une nature à ne pas s'inquiéter, mais la plupart du temps, elle ne se souciait de rien. Ils étaient a peine rentrés que Casey avait prit Jordan pur lui dire que c'était pas grave, et que Jordan avait riposté en l'embrassant. Arwen écarquilla les yeux et ouvrit la bouche. Elle allait dire quelque chose mais les mots ne voulaient pas sortir. C'était la première fois qu'elle voyait ça. Deux garçons, bouches collées. Elle ne savait pas comment réagir. Elle n'avait normalement rien contre les gens comme ça, (elle chercha longuement le mot avant de trouver: homosexuel) mais elle restait choquée. Elle hésita. Que devait elle faire? Était-ce au moins légal d'assister à cela? Arwen ferma les yeux et se tourna, pour être dos à eux. Elle commençait, elle aussi, à penser que c'était pas la meilleure idée du monde d'avoir fait rencontrer ces deux là. Les secondes lui parurent durer une éternité. Elle entendit un bruit, une porte qui claque, et puis plus rien. Le silence. Toujours les yeux fermés, elle se tourna lentement vers Casey, ouvrit d'abord un oeil, puis le second est resta silencieuse une minute ou deux. Au bout d'un moment, la question qui lui brûlait les lèvres passa enfin le seuil de sa bouche. « Alors Casey, tu est, hum... Homosexuel? Tu... Tu le sait depuis longtemps? » Elle balbutia et rougit de honte. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle était homophobe. Elle s'approcha de lui et le sera dans ses bras, murmurant à son oreille « Tu restes mon meilleur ami tu sais? » Arwen relâcha un peu son étreinte, lui déposa un baiser sur la joue et se remit à sourire, insouciante.

Casey n'avait pas quitté Jordan des yeux, oubliant momentanément la présence de sa meilleure amie. Il se rapprochait, encore et encore, dangereusement. A présent, il sentait même son souffle sur son visage. Une personne normale se serait sans doute reculée, devant l'autre adolescent. Mais pas Casey, au contraire, et bientôt, stupéfait, l'adolescent sentit des lèvres se poser sur les siennes. C'était agréable, et si il n'avait pas été aussi surpris, Casey y aurait sans aucun doute répondu davantage, mais déjà, Jordan s'éloignait et fuyait. Le frisé n'aimait pas ce genre de retour à la réalité ; il rouvrit ses yeux, qu'il ne se rappelait même pas avoir clos. Sa main effleura sa bouche, toujours interdit. Quand Arwen lui parla, il eut la confirmation définitive que tout ça n'était finalement pas juste un espèce de rêve. Ses sourcils se levèrent d'eux-mêmes à sa question, lui-même n'avait jamais vraiment mis de mots sur son orientation sexuelle, à quoi bon, après tout.
- J-je ne suis pas juste homosexuel. J'aime tout le monde. Je ne fais pas de fixation sur les hommes. Pas plus que sur les femmes. C'est juste..comme ça, je le sais. J'imagine que tu n'as pas appris, toi, que tu aimais..un genre de personne en particulière.
Un peu gêné, il laissa ses doigts courir dans ses cheveux, et profita du contact ensuite de la brune contre lui, plutôt friand de démonstrations d'affection. Casey se dirigea vers une pièce un peu au hasard, se rappelant du bruit de la porte qui claquait pour se diriger et trouver ainsi la cachette de fortune de l'autre garçon.
- Hé. Jordan ? Tu.. enfin, tu peux revenir, tu sais, personne va rien te dire, on peut même oublier, si c'est ce que tu veux.
Ca ne lui ressemblait pas, il avait l'air un peu trop terre-à-terre, peut-être, mais bizarrement, toute distraction venant de son esprit s'était échappée, loin de vouloir revenir. Mais Casey voulait bien agir, voulait être bien vu. C'était ça, la différence.

Jordan ne comprenait pas pourquoi il avait osé faire ça et même ce que ça voulait dire. Pour lui c'était la tentation. Arwen était le serpent et Casey la pomme. Il avait croqué la pomme, il devait se punir. Il ne mangerait rien ce soir et il ne ferait que demander le pardon. Soudain, il était là de nouveau devant lui et Jordan s'accrocha à lui. Il s'était levé et maintenant, il allait lui demander pardon aussi de l'avoir fait péché comme il l'avait fait. Les larmes lui montèrent aux yeux. Parce que pour la première fois en 16 ans, Jordan Lutz découvrit le sentiment amoureux.

L'adolescent fixa le brun et il murmura:

"Tu me tentes trop...maintenant, je ne vais plus penser qu'à toi... Et c'est mal... Je ne dois pas me laisser tenter ou je vais faire du mal aux autres..."

Mais néanmoins, il retourna vers Arwen avant de lui dire :

"Tu le savais que j'allais être tenté en venant ici... pourquoi avoir voulu faire ça? Je sais que tout le monde se moque de moi.."

Jordan sentit ses yeux le piquer, les larmes coulant à flot le long de ses joues. Le diable le prenait et il l'entraînait en enfer.

"A cause de vous, je vais en enfer... je vais dans la désolation ...."

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